Le Havre - Invitation au voyage...
L'Utrillo, notre île, notre refuge, notre repaire, pour huit jours.
Dès l'accostage, le chargement/déchargement incessant des containers commence. Pour des raisons économiques, le temps passé au port est en effet compté et doit être le plus court possible.
Lentement, la côte s'éloigne... moment tant attendu.
Les puissants remorqueurs, après avoir assisté le colosse pour la sortie du port, font demi-tour.
La connaissance parfaite de la configuration du port rend la présence d'un "pilote" indispensable et obligatoire. Après avoir accompagné le capitaine sur plusieurs kilomètres, il regagne la terre ferme à bord d'un "bateau pilote".
La descente (ou la montée) effectuée deux fois par jour au large, peut s'avérer délicate et s'effectue par gros temps, en hélicoptère.
Chacun à son poste.
Ici, le capitaine George Banutiu...
Ici, le capitaine George Banutiu...
... et là, le 3e officier, Sherwen Potane.
Et c'est parti !
Exercices de sécurité obligatoires pour équipage ...
Et passagers.
Essai de la combinaison de survie : facile à mettre...
Essai de la combinaison de survie : facile à mettre...
Plus difficile à enlever...
En visite sur le pont
Le capitaine inspectant le matériel
Et en pleine discussion
La passerelle
Qui offre parfois l'opportunité de distinguer un autre cargo ou pétrolier (point blanc à l'horizon).
Ou bien la chance d'apercevoir oiseaux ou dauphins.
22 membres d'équipage (6 roumains et 16 philippins), 3 passagers. Une possibilité unique d'immersion totale dans l'univers de la marine marchande.
Peinture, soudure, lavage du pont... les travaux ou l'entretien ne s'arrêtent jamais sur un cargo, et surtout pas en mer.
Une merveilleuse occasion pour tout simplement .. ne rien faire.. et profiter des immenses espaces mis à notre disposition.
Bernard, le "cook" s'applique à préparer des plats aussi variés et fameux que possible, avec les stocks accumulés aux principales escales.
Stocks remisés dans la réserve. DO NOT TRESPASS !
Descente à la salle des machines supervisée par Mihai Barbulescu, 2nd ingénieur. Visite guidée offerte par le capitaine.
LE moteur : les spécialistes apprécieront...
Corne de brume obligatoire...
Côte new-yorkaise en vue au petit matin.
Alors que l'océan est resté pratiquement désert à perte de vue pendant toute la traversée, le chenal long de plusieurs kilomètres se couvre brusquement de dizaines de navires.
Passage sous le pont Verrazano entre Brooklyn et Staten Island.
Concentration maximale pour l'entrée au port.
Les remorqueurs entrent dans la danse
Approche imminente...
Ça y est ! On est arrivés.
Visite de la douane : check.
Prolongation du voyage : A Battery Park à l'extrême sud de Manhattan, indifférent au ballet des navettes, cargos, jet-skis ou autre voilier, ce pêcheur anodin écoute "Somebody that I used to know" sur sa petite radio, chanson qui m'a largement accompagnée avant et pendant la traversée.
Départ le soir même pour Panama, la Polynésie et l'Australie, avant de faire demi-tour pour revenir à son point de départ. Rotations incessantes...
Have a safe trip – La route est encore longue....
Toute utilisation/reproduction/diffusion des images présentes sur ce site est strictement interdite.
(article L122-4 du code de la propriété intellectuelle)